le réel comme océan

… et voilà, inévitablement, à force de parler de vidéos, la rechute approche !

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Alors pour commencer, avant mes toutes dernières élucubrations, revoici le réel comme océan, étrange forme de 2016…

… une vidéo un peu chéper : hallucinée, filandreuse et, à sa manière, exacte…

… parce qu’à mes yeux la distinction entre les notions de réel et de réalité, ce n’est pas un détail, ce n’est pas théorique.

Ici donc une brève réflexion, incarnée et imagée, sur notre rapport au monde. La vidéo est accessible jusque samedi en suivant ce lien : https://we.tl/t-dqtdpGcbfI

(il est peut-être encore temps d’empêcher ma rechute dans la vidéo : tous retours bienvenus !)

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au seuil

pour dix jours,

cesser d’être où je ne suis pas,

cesser de me remplir avidement,

cesser de vouloir être partout,

cesser de me mêler de tout

cesser de vouloir tout savoir pour n’en rien faire,

cesser de m’agiter pour ne rien ressentir

cesser d’exister à tout prix

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pour dix jours,

accueillir le ressenti,

composter l’advenu,

trier

avant de passer à la suite

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joie de la déconnexion d’équinoxe

Pistes de décollage 5 – recueillir, regrouper

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faire avec. avec ce qui est là, aujourd’hui, ici ou pas loin. faire avec ce que ça fait dedans, de rassembler telle et telle chose. faire avec les échos du monde en nous, faire avec les échos des formes entre elles. faire avec.

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penser, sentir, expérimenter la valeur. pas tant celle d’avoir (tout est transitoire), ni celle d’être (toujours en devenir), mais de la relation. ce que ça fait, le côte-à-côte, l’ensemble, l’en-même temps. le miracle de la coexistence.

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Ce que j’aime, c’est mettre des choses ensemble…

pistes de décollage 3 – les transportables

Parfois (souvent), on ne peut pas tout déployer dans l’espace comme dans les pistes de décollage des posts précédents… alors on compacte, on resserre, on entoure…

… pour pouvoir sortir aussi, aller dehors travailler, dehors ou ailleurs… on se fait un petit kit, un terrain de décollage composite : quels outils, quelques supports, quelques questions…

… comme un doudou, un objet transitionnel, un vademecum pour s’aventurer hors de sa zone de confort sans trop risquer la dilution…

remplacer les strictes limites matérielles des murs (et la peur de l’extérieur, de l’autre, le repli qui sont parfois leurs corollaires, chez moi du moins) par des limites plus souples, plus membranaires, plus tournées vers l’échange…

retrouver l’altérité comme génératrice de formes plutôt que comme pression, vivre avec plutôt que contre…

pistes de décollage – 1

bien sûr, je comprends le principe du bureau : une planche dégagée sur laquelle on peut travailler sereinement…

… mais – j’ai, et j’avais déjà, le luxe d’avoir une chambre à moi – toujours ça déborde : ce qui se cantonne sur le bureau dans les moments calmes, laborieux, envahit parfois tous mes espaces, comme une marée.

Alors oui, la surface du bureau, bien sûr, mais aussi dessous, derrière, autour – un terrain de décollage pour entretenir des enthousiasmes, suivre des pistes, faire place à d’autres manières de chercher.

mars 2012 – piste de décollage sub-tabulaire