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Que c’est difficile de poser une saine limite, d’assumer enfin la responsabilité de maintenir mon bien-être et mon équilibre !
je tremblais comme une feuille, en rappelant qu’une semaine de cohabitation, pour moi, c’est un défi, que nous avions voulu tenter mais que je sentais fort ma limite…
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un nouvelle ère commence. j’ai su poser une limite. je sais la tenir.
…et, de ce fait, revenir dans ma justesse : sentir la joie qui revient, la vie, le désir pour ci ou ça (proposer de faire un gaspacho)… c’est fou : dès que je ne me résigne pas, dès que je cesse de me plier, le cri des martinets devant la fenêtre revient intact – et à sa suite, l’infinie beauté du monde, et de l’instant, me cueille à nouveau, me saisit.
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en préparant le gaspacho, je tremblais de tout mon corps.
et puis c’est passé.